On trouvera ici l'étude d'une partie des Hepialidae du Musée de Leiden que le Dr. van Regteren Altena a bien voulu nous confier pour étude, ce dont le remercions vivement. Nous y avons ajouté l'étude de quatre espèces du British Museum (N.H.) et une du Museum de Paris. HÉPIALIDES DE LA NOUVELLE GUINÉE On connait quelques Hépiales décrites de Nouvelle Guinée. Elles appartiennent au magnifique genre Oenetus H.S. et au genre Oxycanus Walk, (s.l.). On trouvera ici l'étude de quelques espèces appartenant à ce dernier genre. Grace à l'amabilité de Mr. J. D. Bradley du British Museum (N.H.), que nous remercions, les quatre espèces décrites par Joicey et Talbot (1917) ont pu etre étudièes. Paraoxycanus n. gen. Ce nouveau genre, très proche du genre Oxycanus Walk, ne comprend jusqu'à présent, à notre connaissance, que quelques Hépiales néo-guinéennes classées jadis dans le genre Porina Walk. Tindale (1936) a montré que ce dernier nom était préoccupé et que, de plus, il était synonyme d'Oxycanus Walk. L'espèce type de ce genre a été fixée par Kirby (1892) comme étant australis Walk. Ayant trouvé que l'armure génitale male des espèces étudiées était différente de celle d'australis Walk. nous devons créer ce genre. On pourra comparer les figures 7 et 8. La nervation est la meme que celle du genre Oxycanus Walk. La patte prothoracique porte un strigil. Les antennes ne sont pas fortement bipectinees, mais seulement avec un petit bouquet de soies a l'apex de chaque article. Enfin dans rarmure genitale male il existe une nette difference dans le vinculum, dans les relations de celui-ci avec la membrane mtersegmentaire