Il est évident qu’un pays boréal comme la Hollande ne pourrait être riche en Phalloïdées. Dans l’Europe entière même on n’a trouvé qu’un très petit nombre d’espèces, et l’on peut dire pour cause que les Phalloïdées sont une famille surtout méridionale sinon tropicale. Dans la littérature on trouve environ 6 (ou 7) espèces mentionnées pour l’Europe [p. e. LLOYD, 25c, p. 72], Parmi celles-ci quelques unes sont limitées à la région méditerranéenne, quelques autres ne sont signalées que çà et là comme des trouvailles plus ou moins accidentelles ou rares. Deux espèces seules se rencontrent régulièrement en quantité plus considérable et en plusieurs endroits de l’Europe centrale et occidentale. Aussi ne faudrait-il pas la peine de consacrer une étude spéciale aux Phalloïdées des Pays-Bas, s’il n’était arrivé qu’une des Phalloïdées les plus rares de l’Europe a été trouvée déjà deux fois en Hollande. D’autre part il y a sur les Phalloïdées des Pays-Bas des renseignements qui appartiennent sans doute aux plus anciens qu’on en connaisse. Ils se trouvent répandus çà et là dans de la littérature peu accessible ou rare. Plusieurs auteurs y ont consacré des mémoires, mais souvent sans avoir examiné les publications originales. Par suite il reste encore quelques contradictions à résoudre.

Mededeelingen van 's Rijks Herbarium, Leiden

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Lütjeharms, W. J. (1931). Observations historiques et systématiques sur les Phalloïdées dans les Pays-Bas, à propos d’une trouvaille récente du Lysurus australiensis. Mededeelingen van 's Rijks Herbarium, Leiden, 68(1), 1–15.