Un mâle en assez bon état. Envergure 46 mm. — Quoique cette espèce, dans le seul sexe connu jusqu’ici, se distingue fortement du mâle de la costiflexalis Guen. par les ailes postérieures plus larges, dont la surface est totalement revêtue de poils assez longs et soyeux mais dont le bord intérieur ne possède pas de ciliation blonde touffue, elle est d’ailleurs très-conforme à cette espèce quant aux autres caractères génériques. Je renvoie pour ceux-ci au travail de feu Lederer, Wien. Ent. Monatschr. VII (1863), et je n’bésite pas à placer ma nouvelle espèce dans le genre Lomotropa. Palpes moitié blancs et brun grisâtre, ne dépassant pas le front, comme chez costiflexalis. Vertex brun grisâtre, finement bordé de blanc. Le collier et le thorax sont endommagés, mais le dernier montre encore des traces de lignes longitudinales jaunes comme chez l’autre espèce. Antennes sétacées, avec une ciliation très-courte et de plus sur chaque anneau avec un poil plus long. Ce dernier caractère manque chez l’espèce déjà connue.