En publiant ces premières recherches sur les plantes pliocènes de Java, c’est un plaisir pour moi de remercier le savant directeur du musée géologique de Leyde, monsieur K. Martin, qui m’a fait l’honneur de m’en confier l’étude. Un tel sujet ne pouvait être traité prématurément, et j’ai dû rechercher pendant deux années dans la flore des îles de la Malaisie, les documents positifs sans lesquels un semblable travail manquerait à la fois de base et d’objet. La végétation si riche et si variée de Java m’a surtout offert les éléments de comparaison au moyen desquels, malgré des incertitudes et des lacunes, il m’a été permis de reconstituer dans une certaine mesure la florule de l’ancienne localité du „Goenoeng Kendang”.